Introduction élémentaire à Internet

Avertissement: Page créée pour des étudiants de Langues Vivantes Etrangères. Son ambition n'est pas de concurrencer les indications de professionnels de la microinformatique, notamment dans le cadre du certificat C2i.

On dit "Internet" ou "l'internet", mais le nom commun n'est pas admis par tous. Il fait partie des outils indispensables de tout étudiant. Mais il y a de grandes disparités de connaissances et de pratiques, sans parler de l'équipement en matériel micro-informatique (renseignez-vous, si nécessaire, sur les aides financières accordées aux détenteurs de cartes d'étudiant pour l'acquisition de ces outils onéreux).

Même si l'usage d'Internet vous est familier, vérifiez que vous savez l'utiliser à bon escient. Cela signifie également, bien souvent, ne pas l'utiliser! Ouvrages sur papier, téléphone ou spectacles vivants ne sont pas invalidés par Internet, mais complétés par lui.

1. Les protocoles : les éléments que tout utilisateur d’Internet (internaute) DOIT savoir

Il existe plusieurs protocoles Internet, à savoir des systèmes de règles et de procédures à respecter pour émettre et recevoir des données sur un réseau informatique.


Digression : la technique des dernières décennies a donc automatisé et mis à la disposition de tous des pratiques millénaires naguère réservées aus seuls lettrés. Qu’on pense aux notions d’hypertexte (chaque texte est inséré dans un réseau de textes qui se convoquent mutuellement) et de palimpseste (un texte sous un autre) étudiées très précisément dans la littérature critique du XXe siècle. Je renvoie sur ce point aux travaux de Gérard Genette.

Autres protocoles essentiels d'Internet :
Etc.

Tous ces protocoles constituent une suite que l’on désigne TCP/IP (IP = « Internet Protocol »). Les curieux trouveront un exposé clair et détaillé ici :
http://www.commentcamarche.net/internet/protocol.php3
(lien vérifié 01.07.2009)

2. Les « adresses Internet »

La suite de protocoles appelée TCP/IP nécessite que chaque ordinateur relié au réseau soit identifiable de manière univoque. Chaque ordinateur a donc une adresse IP, y compris les ordinateurs hébergeant des sites Internet.

Cette adresse se présente sous la forme d’un code constitué de quatre nombres identifiant tout ordinateur relié à l’internet. Exemple : 62.23.25.106 est l’adresse IP du site officiel de l’INALCO.

Pour faciliter la manipulation de ces adresses, il existe un système de correspondances avec des dénominations constituées de mots en langage courant. Grâce à ce système appelé Domaine Name System, 62.23.25.106 peut se traduire par le "nom d'hôte" suivant :

www.inalco.fr


Nota Bene: pour les curieux, un exemple pratique d'utilisation des adresses IP correspondant au nom d'hôte: le fichier hosts .

3. Le World Wide Web (familièrement, en traduction française : « la Toile »)

Il s’agit du procédé le plus connu mis à la disposition des internautes pour accéder à des documents – des pages web – reliées par des liens hypertextes.

Les pages web sont codées de sorte à présenter, outre ce que voit l’utilisateur, toute l’information nécessaire au bon fonctionnement des hyperliens, à l’affichage sur des ordinateurs et dans des navigateurs différents etc. Ce codage s’appelle HTML ; il est généralement caché : pour le visualiser, on peut dérouler la rubrique « Affichage » de la barre de menu du navigateur (cf. infra), et cliquer sur «source» ou «Afficher la source».

Chaque page web possède son adresse propre, appelée URL ("Uniform Resource Locator").
Exemples simple d’URL :
http://www.inalco.fr/
    (cette URL sans nom de fichier renvoie à la page d’accueil)
http://www.inalco.fr/IMG/pdf/LEO1.pdf
    (cette URL localise le Guide de l'INALCO, fichier au format PDF)

Nota Bene : il n’est désormais plus nécessaire d’inscrire « www » au début des URL saisies. Cette partie est rétablie par défaut par la quasi-totalité des systèmes permettant de naviguer sur l'internet, ou suggérée en cas d'échec de connexion.

Un site web est un ensemble de fichiers reliés entre eux et codés en HTML ; ces fichiers résident  sur le disque dur d’un ordinateur relié en permanence au réseau; cet ordinateur est appelé serveur.

L’accès au web nécessite un logiciel appelé navigateur ou butineur (anglais browser, russe браузер). Par exemple : Internet Explorer™ (payant), Firefox (gratuit), Chrome™ (gratuit), Opera (gratuit), Safari (payant, MacIntosh) etc.

4. Le navigateur (butineur) Internet

Voici en rouge les termes à connaître (ne pas confondre les diverses « barres » : ces désignations sont très utiles lorsqu’on décrit des actions dans les modes d'emploi de sites ou de logiciels, ou encore lorsqu'on détaille une panne :

image d'un butineur

5. Le moteur de recherche

Pour trouver des renseignements sur l’internet ou retrouver des sites dont on n’a pas l’URL, il faut enfin utiliser un moteur de recherche (anglais search engine, russe поисковик, fam. искалка). Le plus connu est actuellement Googledont l'un des deux créateurs est le jeune informaticien russe Serguey Brin. Toutefois, une recherche sur une partie non anglophone de l'internet est souvent plus fructueuse lorsqu’elle est effectuée dans le moteur de recherche idoine, et dans la langue du domaine concerné :

Nota Bene. Certains moteurs, comme la plupart des sites, existent grâce à la publicité. Cela rend leur usage parfois irritant: tantôt apparaissent des fenêtres s'ouvrant inopinément (des pop-ups, qu'il faut vite fermer), tantôt une partie de l'écran est-elle irrémédiablement occupée dans le sens de la largeur (bannières) ou de la hauteur (skyscrapers). Il est possible de régler certains navigateur de manière à ce que ces messages intempestifs soient supprimés.

Conseil important pour les débutants : il faut toujours utiliser non pas la fenêtre par défaut, mais cliquer sur « recherche avancée » (dans Yahoo, désormais accessible en cliquant au préalable sur « Recherche web »), « advanced search », « расширенные возможности » etc.

Pour obtenir une recherche fine dès la page d'accueil du moteur de recherche (en fait plus fine que dans l'onglet de recherche avancée), il faut connaître les codes (appelés « syntaxe » par les informaticiens) des requête internet. Ils sont détaillés dans l'excellente synthèse du site commentcamarche.net déjà indiqué. La page suivante est surtout recommandée pour l'année de Master 1:
http://www.commentcamarche.net/utile/recherch.php3
(lien vérifié 01.07.2009)

Les pages internet ont une vie éphémère. Les URL sont modifiées parfois sans réadressage, les contenus sont retirés pour x raisons. Le site archive.org contient une rubrique "wayback machine" qui engrange les états successifs d'Internet. Cliquez sur Advanced search, et affinez la fourchette temporelle si possible ("between these dates").

Suite:
Pratique élémentaire de la recherche internet (clic!)

Rémi Camus (INALCO / CNRS)
Dernière modification: 03.07.2009
Adresse électronique: si vous ne l'avez pas déjà, vous en trouverez une en utilisant un moteur de recherche !