Introduction
élémentaire à Internet
Avertissement:
Page créée pour des étudiants de Langues Vivantes Etrangères. Son ambition n'est pas de
concurrencer les indications de professionnels de la microinformatique,
notamment dans le cadre du certificat C2i.
On dit "Internet" ou
"l'internet", mais le nom commun n'est pas admis par tous. Il fait
partie des outils
indispensables de tout étudiant. Mais il y a de grandes disparités de
connaissances et de pratiques, sans parler de l'équipement en matériel
micro-informatique (renseignez-vous, si nécessaire, sur les aides
financières accordées aux détenteurs de cartes d'étudiant pour
l'acquisition de ces outils onéreux).
Même si l'usage d'Internet vous est familier,
vérifiez que vous savez l'utiliser à bon escient. Cela signifie également, bien souvent, ne pas
l'utiliser! Ouvrages sur papier, téléphone ou spectacles vivants ne sont pas invalidés par Internet, mais complétés par lui.
1. Les protocoles :
les
éléments que
tout utilisateur d’Internet
(internaute)
DOIT savoir
Il existe plusieurs
protocoles
Internet, à savoir des systèmes
de
règles et de procédures
à respecter pour émettre et recevoir des
données sur un réseau informatique.
- Tout internaute utilise le protocole HTTP.
Comme l’indique son nom (HyperText Transfer Protocol), ce
protocole permet de transférer des textes qui incluent leur
propre description : des
hypertextes. Ainsi, il est possible
d’écrire, par exemple, un mot, et
d’associer à ce mot un autre mot situé
ailleurs, ou une adresse internet etc. On appelle ces associations des hyperliens.
Les hyperliens sont souvent identifiés par le soulignement
et une couleur différente de celle du corps du texte, comme
plus bas.
Digression :
la
technique des dernières décennies a
donc automatisé et mis à la disposition de tous
des
pratiques millénaires naguère
réservées aus seuls lettrés.
Qu’on pense aux notions d’hypertexte
(chaque texte est inséré dans un réseau de textes qui se convoquent
mutuellement) et de palimpseste
(un texte sous un autre) étudiées très
précisément dans la littérature
critique du XXe siècle. Je renvoie
sur ce point aux travaux
de Gérard Genette.
Autres protocoles essentiels d'Internet :
- FTP :
pour échanger des fichiers de textes, sons ou images
à distance. Exemple: la présente page, rédigée à l'aide d'un
éditeur HTML sans que soient mobilisées de connaissances
particulières (ces logiciels permettent de rédiger des pages comme on
le ferait sous un traitement de texte), fut enregistrée sur
mon disque dur, puis envoyée à l'aide d'un logiciel appelé client FTP sur
le serveur mis à ma disposition par mon fournisseur d'accès internet.
La procédure d'envoi d'un fichier est désignée "upload" ; on "monte un
site" en envoyant ("uploadant"!) les pages créées.
- SMTP :
protocole spécialisé dans
l’acheminement du courrier électronique ; là aussi, une option fréquente consiste à utiliser un logiciel client (client de messsagerie ou courrieleur) installé sur son ordinateur - par exemple Outlook ou Thunderbird, mais il existe aussi des interfaces en-ligne, les webmails.
Etc.
Tous ces protocoles
constituent une suite que l’on
désigne TCP/IP (IP = «
Internet Protocol
»). Les curieux trouveront
un exposé clair et détaillé ici :
http://www.commentcamarche.net/internet/protocol.php3
(lien vérifié 01.07.2009)
2. Les « adresses Internet »
La suite de protocoles appelée TCP/IP nécessite
que chaque ordinateur relié au réseau soit
identifiable de manière univoque. Chaque ordinateur a donc
une adresse IP,
y compris les ordinateurs hébergeant des sites Internet.
Cette adresse se présente sous la forme d’un code
constitué de quatre nombres identifiant tout ordinateur
relié à l’internet.
Exemple : 62.23.25.106
est l’adresse IP du site officiel de
l’INALCO.
Pour faciliter la manipulation de ces adresses, il existe un
système de correspondances avec des dénominations
constituées de mots en langage courant. Grâce
à ce système appelé Domaine Name
System, 62.23.25.106 peut se traduire par le "nom d'hôte" suivant :
www.inalco.fr
- Le dernier élément « .fr »
identifie un serveur situé en France (il existe aussi .com
attribué par défaut à toute nouvelle
adresse, .org
signalant en principe des organismes à but non
lucratif etc.)
- L’élément « inalco
» est ce qu’on appelle proprement le «
nom de domaine »
- « www
» identifie un ordinateur hébergeant un site (un
serveur) sur le Web. Mais jouons la naïveté: qu’est-ce que le web ?
Nota Bene: pour les curieux, un exemple pratique d'utilisation des
adresses IP correspondant au nom d'hôte: le fichier
hosts
.
3. Le World Wide Web (familièrement, en traduction
française : « la Toile »)
Il s’agit du
procédé le plus connu mis
à la disposition des internautes pour accéder
à des documents – des pages
web
– reliées par des liens hypertextes.
Les pages web sont
codées de sorte à
présenter, outre ce que voit l’utilisateur, toute
l’information nécessaire au bon fonctionnement des
hyperliens, à l’affichage sur des ordinateurs et
dans des navigateurs différents etc. Ce codage
s’appelle HTML ;
il est généralement caché :
pour le
visualiser, on peut dérouler la rubrique « Affichage
» de la barre de menu du navigateur (cf. infra), et cliquer
sur «source»
ou «Afficher
la
source».
Chaque page web possède son adresse propre,
appelée URL ("Uniform Resource Locator").
Exemples simple d’URL :
http://www.inalco.fr/
(cette URL sans nom de fichier renvoie
à la page d’accueil)
http://www.inalco.fr/IMG/pdf/LEO1.pdf
(cette URL localise le Guide de l'INALCO, fichier au format PDF)
Nota Bene :
il n’est désormais plus
nécessaire d’inscrire « www
»
au début des URL saisies. Cette partie est
rétablie par défaut par la
quasi-totalité des systèmes permettant de naviguer sur
l'internet, ou suggérée en cas d'échec de connexion.
Un site web est un
ensemble de fichiers reliés entre eux et
codés en HTML ; ces fichiers
résident
sur le disque dur d’un ordinateur relié en
permanence au réseau; cet ordinateur est
appelé serveur.
L’accès
au web nécessite un logiciel
appelé navigateur
ou butineur
(anglais browser,
russe браузер).
Par
exemple : Internet
Explorer™ (payant), Firefox™
(gratuit),
Chrome™ (gratuit), Opera™
(gratuit), Safari™
(payant, MacIntosh) etc.
4. Le navigateur (butineur) Internet
Voici en rouge les
termes à connaître (ne pas
confondre les diverses
« barres » : ces
désignations sont très utiles lorsqu’on
décrit des actions dans les modes d'emploi de sites ou
de logiciels, ou encore lorsqu'on détaille une panne :

5. Le moteur de recherche
Pour trouver des
renseignements sur l’internet ou retrouver
des sites dont on n’a pas l’URL, il faut enfin
utiliser un moteur de
recherche (anglais search
engine,
russe поисковик,
fam. искалка). Le plus connu
est actuellement Google™ dont
l'un des deux créateurs est le jeune informaticien russe Serguey Brin.
Toutefois, une recherche sur une partie non anglophone de
l'internet est souvent plus fructueuse
lorsqu’elle est effectuée dans le moteur de
recherche idoine, et dans la langue du domaine
concerné :
- Les pages en français sont très bien
- et parfois mieux - référencées et
analysées
par Yahoo™, Mozbot™
(qui
utilise
une partie de Google). Important : ces moteurs ne
distinguent pas
les « internes » des
« internés »,
« il dort ou il
travaille » de « il dort
où il travaille » etc. Les lettres
accentuées sont prises en compte par...(le moteur précédemment indiqué
est devenu un portail commercial). Google tient compte des accents pour
les requêtes précédées du signe "+ " (sans les guillemets): +interné est distingué de +interne.
- Les pages en russe seront recherchées avec
profit dans Yandex™ (qui
sait reconnaître les formes fléchies d'un mot) ou Rambler™
(qui
est le seul moteur de la Toile à chercher
également les signes de ponctuations) et quelques autres qui
sont présentés sur cette page.
Nota Bene. Certains moteurs, comme la plupart des sites, existent grâce à la
publicité. Cela rend leur usage parfois irritant: tantôt apparaissent des
fenêtres s'ouvrant inopinément (des pop-ups, qu'il faut
vite fermer), tantôt une partie de l'écran
est-elle irrémédiablement occupée dans
le sens de la largeur (bannières)
ou de la hauteur (skyscrapers). Il est possible de régler certains navigateur de manière à ce que ces messages intempestifs soient supprimés.
Conseil important pour
les débutants : il faut toujours
utiliser non pas la fenêtre par défaut, mais
cliquer sur « recherche
avancée » (dans
Yahoo™,
désormais accessible en cliquant au
préalable sur « Recherche web »),
« advanced
search », « расширенные возможности
» etc.
Pour obtenir une recherche fine dès la page d'accueil du
moteur de recherche (en fait plus fine que dans l'onglet de recherche
avancée), il faut connaître les codes
(appelés
« syntaxe » par les
informaticiens) des
requête internet. Ils sont détaillés
dans l'excellente synthèse du site commentcamarche.net
déjà indiqué. La page suivante est
surtout recommandée pour l'année de Master 1:
http://www.commentcamarche.net/utile/recherch.php3
(lien vérifié 01.07.2009)
Les pages internet ont une vie
éphémère. Les URL sont modifiées parfois sans réadressage, les contenus
sont retirés pour x raisons. Le site archive.org contient une rubrique "wayback machine" qui engrange les états successifs d'Internet. Cliquez sur Advanced search, et affinez la fourchette temporelle si possible ("between these dates").
Suite:
Pratique élémentaire de la recherche internet (clic!)
Rémi Camus (INALCO / CNRS)
Dernière modification: 03.07.2009
Adresse électronique: si vous ne l'avez pas
déjà, vous en trouverez une en utilisant un
moteur de
recherche !